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Rencontres Photgraphiques
31 mars 2017

Barcelone 2/8 : SAGRADA FAMILIA

Le temple expiatoire de la Sainte Famille (Sagrada Familia) commencé en 1882 n’est toujours pas terminé.

Le 31 décembre 1881, Josep Maria Bocabella mandaté par « l’association des dévots de Saint-Joseph » acquiert avec de l’argent collecté par l’aumône un terrain pour 172 000 pesetas. L’objectif est d’y élever une église dédiée à la Sainte Famille. Le premier architecte nommé est Francisco de Paula del Villar y Lozano. Il élabore un projet d’église de style néogothique.

L’idée de Bocabella est de faire de l’édifice une réplique du sanctuaire de Lorette que l’on suppose être la maison de Joseph et de Marie à Nazareth. Francisco de Paula del Villar refuse cette approche. Les désaccords se multiplient entre lui, Bocabella et son assesseur, l’architecte Joan Martorell i Montells. Ce dernier recommande en 1883 son ancien apprenti Gaudí, porteur d’un projet plus ambitieux.

Le projet présenté par Gaudí, alors âgé de 31 ans, constitue un changement total par rapport à celui de Villar. Il prévoit la construction d’un temple à l’architecture issue de son imagination personnelle, de tendance naturaliste-moderniste, formé de cinq nefs, la croisée, l'abside, un déambulatoire extérieur, trois façades et dix-huit tours, dont douze pour symboliser les apôtres, quatre pour les Évangélistes (haute de 135 mètres), une pour la Vierge Marie (127,50 mètres surmontée de l'Étoile du matin) et la plus haute (de 172,5 mètres) au centre pour symboliser Jésus-Christ. Il souhaitait que le temple reflète l'histoire et les mystères de la foi chrétienne. Ainsi, les trois façades représentent trois étapes de la vie du Christ, la Nativité, la Passion et la Gloire. La croisée renvoie à la Jérusalem céleste symbolisant la paix.

Sagrada_Familia_1915La Sagrada familia en 1915 au milieu des champs...

Les travaux sont exclusivement financés grâce à l’aumône. En conséquence, il n’a pas été possible de construire simultanément les différentes parties du monument lorsqu’il l’eût fallu.

Barcelone-1 1 (55)Le quartier de la Sagrada Familia ce 21 mars 2017. Il n'y a plus guère de chèvres...

Barcelone-1 1 (69)Sur la façade de la Nativité, Gaudí a étalé toute sa fantaisie. Il y a inséré une profusion de formes de la nature, que ce soient des rochers arrondis qui rappellent la colline de Montserrat ou des figures humaines et des thèmes végétaux, le tout formant un inqualifiable ensemble.

Barcelone-1 1 (86)Détails de la porte de la nativité

Barcelone-1 1 (71)Vue d'ensemble depuis le parc Plaça Gaudi

Barcelone-1 1 (79)Gaudí décrivait sa conception de la façade de la Passion dans les termes suivants : « Certains trouveront cette porte trop extravagante ; moi je voulais qu’elle fasse peur.

 

Barcelone-1 1 (97)Les vitraux côté est

Barcelone-1 1 (129) Les vitraux côté ouest

Barcelone-1 1 (110)Le coeur et l'autel

Barcelone-1 1 (106)Jeux de lumière sur le sol...

Barcelone-1 1 (98)Originalité, un miroir positionné dans le coeur permet de regarder la voûte sans lever la tête...

Barcelone-1 1 (101)La nef en levant cette fois ci la tête. On peut constater la richesse des détails

Barcelone-1 1 (102)Nous n'avons pas suffisamment levé la tête, à l'instar de nombreux groupes de touristes asiatiques qui marchaient ainsi au risque d'emmener avec eux d'autres touristes, dont moi...

 

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26 mars 2017

Barcelone 1/8 : RECINTE MODERNISTA SANT PAU

Petite escapade de trois jours à Barcelone. Nous avions sélectionné quelques "incontournables". En si peu de temps impossible de tout voir dans  la deuxième ville d'Espagne (plus de 5 millions d'habitants).

Barcelone-1 1 (9)

L’hôpital de Sant Pau, officiellement « Hospital de la Santa Creu i de Sant Pau », a pour origine la fusion de six hôpitaux de Barcelone en 1401. Le bâtiment devient peu à peu trop petit pour abriter l’hôpital de Barcelone.

Cet ensemble de bâtiments  (maquette ci-dessus) ne fait pas encore partie des "incontournables" ce qui fait qu'il est possible de le visiter sans avoir trop la pression de la foule.

Au début du XXe siècle, l’architecte catalan Lluís Domènech i Montaner, à qui l’on doit aussi le Palau de la Música de Barcelone, commença à travailler sur un nouvel hôpital, l'ancien étant devenu trop petit. Considéré comme l’un des meilleurs travaux de Domènech i Montaner, le nouvel hôpital est composé d’une série de bâtiments indépendants reliés par des passages souterrains et des jardins. L’hôpital a fonctionné jusqu’en 2009.

Barcelone-1 1 (1)Le Bâtiment de l'administration côté rue. C'est le bâtiment le plus grand et le plus riche en ornementation et en profusion décorative

Barcelone-1 1 (22)Et côté cour

Barcelone-1 1 (41)L'escalier de ce bâtiment administratif

Barcelone-1 1 (42)Détail du plafond

Barcelone-1 1 (47)Une des salles du premier étage

Barcelone-1 1 (53)Le complexe hospitalier ressemble plus à une petite communauté autonome qu’aux énormes blocs médicaux qui sont maintenant courants. Le Recinto Modernista de San Pau, a été imaginé par Lluís Domènech i Montaner comme une ville-jardin pour les personnes malades.

Barcelone-1 1 (17)Le pavillon San Rafael est un exemple de pavillon d'infirmerie. Tous les bâtiments avaient une fonction particulière et une architecture différente. On trouve dans le parc de nombreux orangers (avec encore des fruits) dans le parc..

Barcelone-1 1 (29)Le pavillon des femmes dans les années 30. Une des nombreuses photos de l'exposition qui retrace la vie de ce complexe hospitalier. Exposition où l'on peut voir que l'église était omni-présente tant au niveau des soins que de l'administration...

Barcelone-1 1 (32)Un des nombreux couloirs souterrains qui relient tous les bâtiments, il y en a en tout environ 1 kilomètre...

14 mars 2017

La nature, les humains et les animaux nous réservent des surprises

                                                                         

                            Végétal

DSC00676

Tronc tourmenté

DSC02828Fanal

DSC03806la bête

DSC07880Blancheur ingénue

P1050355Costaud !!!

P1140954La lorgnette

                           Animal            

DSC01297Tu veux ma photo !!!!

 

DSC02354La voici ne suis-je pas belle ?

 

DSC03738Je monte la garde et je regarde

 

TURIN 3 (112)Curieux avec ça

                            Mineral

 

DSC01288Surnommées les demoiselles : tombera tombera pas ?

DSC01046Smiley

 

DSC03015Lourd à porter

 

DSC03191Ça penche!!!

 

DSC03254Heureusement qu'on a étés prévenus !!!

 

DSC06320Chauffage au bois direct...

                          Activité humaine

 

DSC00627Restes d'une Panhard

 

DSC02166Colporteur

 

DSC06459Tunnel autoroutier

 

P1060941On est prévenus...

 

13 mars 2017

Cirque des Evettes au dessus de Bonneval sur Arc

Nous sommes partis un peu tardivement en cette fin du mois d'août pour cette randonnée. A Bonneval, nous avons laissé la route du col de L'iseran et nous sommes engagés dans le vallon qui mène au village de l'Ecot à 2027 mètres.

DSC01853Nous avons pris le chemin qui suit  le vallon du ruisseau de la Reculaz. Au fond on peut apercevoir les trois sommets des Ouilles de Trièves qui s'étagent entre 3016 et 3079 mètres.

DSC01863Notre chemin le long du torrent de la Reculaz nous permet d'apercevoir le Roc du Mulinet (3448 m) et ce qui reste de son glacier.

DSC01856La pente devient plus importante et il nous faut trouver notre chemin parmi cet empilement de rochers. Heureusement que des cairns nous permettent de nous guider.

DSC01855Nous arrivons au fond de la gorge en dessous des cascades.

Les Evettes 8Nous continuons sur notre droite dans les rochers ou par endroit des câbles nous aident à franchir des passages un peu plus acrobatiques. DSC01869Nous voici du terme de notre marche : le cirque des Evettes à 2500 mètres.

DSC01868Le glacier des Evettes avec, de gauche à droite, la Petite Ciamarella (3 549 m) et l'Albaron (3 637 m)

DSC01870Après quelques minutes nous voici en vue du pont romain. Il parait qu'il y a eu une voie romaine. Mais à 2500 mètres et avec les glaciers il eu fallu être fou ou romain... La forme en tout cas est typique

DSC01876Nous prenons le chemin du retour non sans admirer une dernière fois le panorama de la Petite Ciamarella, de l'Albaron et du glacier des Evettes.

DSC01881Nous apercevons le mont Seti qui du haut de ses 3156 mètres semble être une pyramide au sein de ce cirque glaciaire

DSC01889Sur le chemin du retour peu après le col des Evettes nous avons croisé ce poteau solitaire, à plus de 2000 mètres d'altitude, sans fils pour le relier au monde et sans aucun de ses semblables ou que nous regardions. De la télégraphie sans fil ? Quelqu'un y avait punaisé un poème. Bizarre...

DSC01893Nous voici en vue du hameau de l'Ecot

DSC02211Nous avons fait une halte au village de Bonneval sur Arc qui a su préserver le caractère montagnard de son habitat.

DSC02215

DSC02225Le vieux pont de pierre à l'entrée de Bonneval. Aujourd'hui, l'arc ne passe plus sous ses arches. Le cours du torrent à été dévié suite aux inondations de juin 1957.

DSC01914Nous nous sommes ensuite arrêtés à Bessans pour visiter la chapelle Saint Antoine l'un des chefs d’œuvre du baroque Savoyard, séparée de l'église par le cimetière . Elle est datée du milieu du 15 è siècle.

DSC01906Sur les murs intérieurs, 40 panneaux peints « à la détrempe », relatent certains épisodes de la vie du Christ. . Certains détails sont spécifiques à Bessans comme la représentation du glacier du Charbonnel dans la scène de l’Adoration des Mages.

DSC02249

Nous faisons une dernière halte à Termignon devant le monument aux morts inauguré en 1931. Œuvre de Luc Jaggi-Couvert, sculpteur suisse, originaire de Termignon : "Une Pleureuse met en lumière la douleur d'une mère ou d'une épouse face à la perte d'un être aimé". Devant l'obligation faites à toutes les communes de France de réaliser un monument aux morts après la guerre de 14-18 Termignon a choisi de ne pas glorifier le sacrifice des hommes mais la douleur des femmes.

 

12 mars 2017

Bis Repetita – Sur le chemin du fond d’Aussois

Nous avions fait la ballade le 29 juin 2016, nous y sommes retournés le 15 juillet avec des amis Bourguignons. Ce fut pour cette seconde édition la ballade des « plus ».

Plus de monde

Plus de neige, il avait neigé le 13 juillet

Plus de fraîcheur, car en juin si nous avions randonné en short et tee-shirt, nous étions beaucoup plus habillés

Mais aussi des moins pour les marmottes qui si elles ne sont pas très farouches, n’aiment pas forcement l’affluence.

DSC01470Nous avions vu une mère et ses petits, qui n’étaient pas au rendez vous de cette mi juillet. en juin Un promeneur nous a dit en avoir vu 4. Personnellement je n’en n’ai vu que 2 et leur mère qui me surveillait, plutôt que ses petits. Notre face à face a duré quelques minutes avant qu ‘elle ne décide de faire rentrer tout son monde.

DSC01633

Je me suis rabattu sur cette saxifrage paniculée que Les Romains utilisaient dans leur cuisine. Au moins elle ne risquait pas de s ‘enfuir...

DSC01650Saupoudrée de neige la tête d’Aussois émerge des nuages

DSC01658Elle se dévoile un peu mieux, du haut de ses 3073 mètres, à nos yeux au fil de notre ascension vers le refuge de la dent Parrachée.

DSC01667

Du haut de ses 2500 mètres, le refuge de la dent Parrachée nous offre une vue plongeante sur les barrages de Plan d’amont et Plan d’Aval.

Ces barrages commencés en 1939 seront terminés après guerre. Élément majeur du complexe hydroélectrique de Haute-Maurienne, le barrage de Plan d’Aval alimente, via une conduite forcée, les turbines de l’ONERA (Office National d’Études et de Recherches Aérospatiales),permettant d’actionner leurs puissantes souffleries.

En 1942, les nazis commencèrent à construire une très grande soufflerie dans les Alpes autrichiennes, alimentée par l’énergie hydraulique et capable d’atteindre la vitesse du son. Découverte à la fin de la guerre par les Alliés, elle fut démontée et transférée à Modane-Avrieux. L’ONERA en fit la soufflerie transsonique S1 où furent testées des maquettes des plus grands programmes aéronautiques français et européens  : Concorde, Airbus, Mirage, Falcon, Rafale…S1 et reste à ce jour la plus grande soufflerie de ce type au monde.

DSC01662Nous avons même croisé un éléphant...Ce n’est pas un vestige du passage d’Hannibal qui a attaqué Rome en 218 avant J-C et qui dit-on a franchi les Alpes en passant par la vallée de la Maurienne.

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8 mars 2017

Le lac de la Partie

Ce lac est situé en dessus de Modane(Savoie) dans le parc de la Vanoise.

Je voulais refaire cette ballade que j’avais faite étant adolescent et une seconde fois au début des années 2000. 

J’avais de bons souvenirs de ces paysages.

 

DSC02397Nous sommes partis du vallon de Polset à 1700 mètres le 4 octobre 2016. La température était plutôt fraîche , l’eau avait gelée dans les bachals. Nous nous sommes élevés doucement en surplombant le torrent du Saint Bernard .

DSC02410Le chemin monte plus franchement en quittant le vallon du torrent et passe plus haut à côté d’un petit bassin, la source du vin. Pourquoi ce nom, nous n’y avons ni vu ni senti de vin encore moins bu ?

DSC02419Le paysage change au sortir de la forêt il devient minéral, et la pente se fait moins importante.

DSC02421En ombre chinoise une marmotte se fait discrète entre deux rochers.

DSC02425

DSC02424La « grosse mère » prépare son hiver et fait quelques dernières provisions tout en restant attentive.

DSC02428Nous voilà enfin au terme de notre parcours et déception cette mare n’est plus le lac que j’avais connu il y a quelques années. Le lac ne semble plus être alimenté régulièrement. Le peu d’eau qui lui reste provient probablement de la fonte des neiges du printemps.

DSC02434Sur le retour nous prenons tout de même le temps d’admirer la fine arête de l’aiguille de Scolette (3506 mètres).

DSC02446Une nouvelle marmotte sur le bord du chemin a du être surprise de notre passage, il n’y a plus grand monde à cette saison et elle restera figée dans cette position. Peut-être espère-t-elle qu’ainsi nous ne la voyons pas ? Nous nous sommes lassés avant elle.

DSC02449Une autre aiguille sur notre chemin celle Doran qui tutoie les 3000 mètres (3040 exactement)

 

 

 

 

 

 

2 mars 2017

Sur le chemin du Fond d'Aussois en Vanoise

DSC01457Les chalets d'alpage n'attirent plus guère que les marmottes qui viennent y regarder passer les randonneurs.

DSC01460En cette fin du mois de juin 2016, cela nous a permis de voir cette marmotte traverser le chemin puis venir s'installer au chaud sur ce rocher. Les vacanciers sur la plage ne font pas autre chose lorsqu'ils se font bronzer...

DSC01474Perdue au milieu de l'alpage cette minuscule chapelle construire en 1886 est dédiée à "Notre Dame des Anges".  Elle subsiste et semble encore entretenue bien qu'il n'y ait plus de bergers pour venir y prier, comme cela se pratiquait autrefois lorsque les bergers passaient l'été avec leurs troupeaux. Des chalets aujourd'hui il ne reste que des ruines, les troupeaux se font de plus en plus rares.

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